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Ayant mis le doigt dans l'engrenage...


De Arca1943, le 28 octobre 2006 à 21:14

Allons, un peu de bon sens : un film avec un titre pareil peut-il rester encore longtemps inédit ?

Et en plus, c'est avec Kerima et May Britt, alors, hein… !


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De Arca1943, le 18 août 2006 à 01:43

…je suis bien obligé de faire face à mes responsabilités et de voter pour un troisième Matarazzo. Certes, il y a bien autre chose dans les caves de Cinecittà que des mélodrames populaires à faire pleurer les briques ! Cela dit, en même temps, sans ironie, une belle collection Cinecittà – comme la mienne, en cours de construction – n'est pas complète si elle ne comporte pas au moins un bon exemple de mélodrame des années cinquante. (Et au moins un peplum réussi, et au moins un film d'horreur de Mario Bava, et au moins deux ou trois westerns à l'italienne, et ainsi de suite).

Certes, côté mélodrame, je possède déjà l'extraordinaire Incompris, mais c'est déjà autre chose : c'est-à-dire un réalisateur fort inspiré qui cherche, tout en respectant les lois du genre, et sans faire dans le clin d'oeil ou le pastiche, à en repousser les limites. Tandis qu'avec Matarazzo, king du mélodrame, là c'est vraiment "the genuine article". Ces films dans leur genre (qu'on aime ou qu'on n'aime pas) étaient très efficaces, interprétés par de bons acteurs – notamment les deux abonnés du genre Yvonne Sanson et Amedeo Nazzari et – faut-il le rappeler – extrêmement populaires. J'ai voté jusqu'ici pour ceux que le grand public d'hier et les critiques d'aujourd'hui semblent considérer comme les trois meilleurs : Catene, Schiava del peccato, et maintenant cette Nave delle donne maledette au titre, hum, si évocateur.

Je les verrais, c'est sûr, réunis dans un superbe coffret, avec peut-être un beau supplément "sociohistorique" destiné à nous expliquer leur succès phénoménal et qui pouvaient bien être ces millions de spectateurs qui allaient verser des torrents de larmes sur le triste sort d'Yvonne Sanson, Silvana Pampanini ou ici, de la mystérieuse Kerima

Il faut dire aussi que je n'ai jamais partagé l'indicible mépris implicite dans l'expression "faire pleurer Margot", si chère à une certaine caste – dont le seul mérite en l'occurrence est de m'avoir donné, par esprit de contradiction, envie de voir de vieux mélodrames.


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