Bien loin de l'élégance du comte-vampire, Christopher Lee, en créature de bric et de broc, est extrêmement laid, à la limite inférieure du grotesque ; en revanche, Peter Cushing, tendu, austère, obsessionnel, est déjà excellent… Ce monument de paléographie cinématographique n'a, à mes yeux, d'intérêt que pour découvrir la genèse de la Hammer, cette compagnie qui, à la fin des années Cinquante, prospères et émerveillées, fit de l'exploitation de nos terreurs primales, un délicieux filon.
Dans ce cas cher Vincentp, je ne peux que vous encourager à vous procurer des quatre autre Frankenstein de Fisher: The revenge of Frankenstein, seulement disponible en zone 2 anglaise mais avec sous-titres français, Frankenstein créa la femme, Le retour de Frankenstein, Frankenstein et le monstre de l'enfer. Car si frankenstein s'est échappé est le film qui a tout déclenché, le cinéaste et son acteur fétiche n'ont cessé de donner le meilleur d'eux-mêmes tout au long des cinq films du cycle, ainsi que le faisait remarquer fort justement Jacques Lourcelles.
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