L'étude sociale est moins poussée que dans La femme du dimanche mais l'aspect psychologique est plus développé. On insiste sur le côté "loser" de Mastroainni, plaqué par sa femme et relégué aux archives après avoir laissé s'échapper un criminel. Un double homicide lui donne l'occasion de se refaire la cerise…
Face au commissaire Mastroianni une sacrée brochette de suspects, comme en atteste l'affiche ci-contre. Chacun joue dans son registre habituel: Peter Ustinov en romancier cabotin, Jean-Claude Brialy en artiste échappé du Genou de Claire, Agostina Belli en jeune demoiselle séduisante et Ursula Andress en comtesse peu avare de ses charmes.
Et pourtant le résultat manque de souffle et de profondeur malgré de nombreux éléments intéressants : une bonne photo du grand Kuveiller, une bonne colonne sonore de Riz Ortolani, une bonne utilisation d'un immeuble qui rappelle Qui a tué le chat ? de Comencini et quelques bonnes répliques. L'ensemble est plutôt soigné pour du Steno, capable de nanars comme Les week-ends de Néron. Alors que La femme du dimanche décevait par rapport à ce dont Comencini est capable.
Malgré sa belle distribution, Enquête à l'italienne, jadis édité en vhs, est tombé dans l'oubli mais force est de reconnaître que ce giallo- dépourvu de meurtres à l'arme blanche- n'est pas un chef-d'œuvre impérissable.
…où Mastroianni reprend du service en commissaire de police, dans une compositon proche de son Santamaria de La Femme du dimanche. Après le succès populaire de Febbre da cavallo, le vieux Steno accède de nouveau à la catégorie 'A' : la distribution regroupe des comédiens prestigieux – dont le truculent Peter Ustinov en scénariste éthylique – et le scénario est signé Age-Scarpelli. Bref, je vote !
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