C'est promis : je vous répondrai en 2014, après avoir revu le film (ce sera la 4° vision). Ozu : je pense qu'il faut arriver à rentrer dans son cinéma, et certains habitués à un cinéma ou tout est explicité, peuvent ne pas y arriver. Heureusement pour moi, je n'ai pas rencontré ce problème face à l'écriture cinématographique de ce cinéaste. Je me souviens notamment d'un choc de cinéphile à Lille en 2006 avec Printemps précoce : j'y ai tout simplement mesuré le génie de Ozu (avec un final de film vraiment grandiose).
Dites-moi Vincentp, je vous connais d'admiration facile et inflationniste sur les chefs-d’œuvre… Mais tout de même, ce Voyage à Tokyo, gentil petit film intimiste, plein de qualités mais sans éclat ni brio, il faudrait que vous disiez ce que vous lui trouvez d'extraordinaire…
J'ai plutôt apprécié, mais ça n'a vraiment rien de commun avec ce que j'appelle chef-d’œuvre, La Maman et la putain, Shining, Autant en emporte le vent ou Le voleur de bicyclette (je m'efforce d'aller chercher mes exemples dans des domaines extraordinairement différents).
Et il va de soi que si je devais partir pour une île déserte avec le seul choix de Voyage à Tokyo et de Ah ! les belles bacchantes, c'est évidemment le film de Jean Loubignac, vu vingt fois et toujours délicieusement aimé que j'emporterais, et non pas la banalité d'Ozu.
Au fait, pourquoi me souhaiter, comme une purge, d'aller regarder Kurosawa et Mizoguchi ? Je vis très bien sans.
Sur le modèle du fil consacré aux 50 meilleurs films italiens (cf Voyage en Italie), je propose que soient regroupés ici les "listes" ou éléments permettant d'indiquer par contributeur les 50 meilleurs films japonais.
Ce fil vise à agir comme un processus itératif. Les contributions des uns et des autres à ce fil permettent à chacun de concevoir un programme de découverte.
Voici ma liste très subjective des 50 meilleurs films japonais (moins d'une quarantaine, pour le moment, je suis loin d'avoir tout vu). J'ai prévu de regarder d'autres classiques prochainement (Ichikawa, Kobayashi, Misumi…), donc cette liste va s'étoffer progressivement.
Akira Kurosawa :
Chien enragé
Rashomon
Les Sept samouraïs
Le Château de l'araignée
La Forteresse cachée
Les Salauds dorment en paix
Vivre
Sanjuro
Entre le ciel et l'enfer
Barberousse
Dersou Ouzala
Ran
Le garde du corps
Dodes'ka-den
Yasujiro Ozu :
Printemps tardif
Printemps précoce
Eté précoce
Voyage à Tokyo
Le goût du riz au thé vert
L'Automne de la famille Kohayakawa (Dernier caprice)
Fin d'automne
Gosses de Tokyo
Le goût du saké
Fleurs d'équinoxe
Les Sœurs Munakata
Kenji Mizoguchi :
La Rue de la honte
L'Impératrice Yang Kwei Fei
Le Héros sacrilège
Les Amants crucifiés
L'Intendant Shansho
Les Contes de la lune vague après la pluie
Miss Oyû
Mikio Naruse :
Nuages flottants
Kon Ichikawa :
La harpe de Birmanie
La vengeance d'un acteur
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: j'y ai tout simplement mesuré le génie de Ozu (avec un final de film vraiment grandiose).
gentil petit film intimiste, plein de qualités mais sans éclat ni brio, il faudrait que vous disiez ce que vous lui trouvez d'extraordinaire…
ou 
(je m'efforce d'aller chercher mes exemples dans des domaines extraordinairement différents).
et de 
c'est évidemment le film de 
et 
? Je vis très bien sans. 
, je propose que soient regroupés ici les "listes" ou éléments permettant d'indiquer par contributeur les 50 meilleurs films japonais.
…), donc cette liste va s'étoffer progressivement.
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