Le 10 juillet 1985, dans le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande), une double explosion déchire la nuit. En quelques minutes, un bateau rafistolé coule. Parmi les passagers qui se trouvaient à son bord, un photographe trouve la mort. L'affaire du Rainbow Warrior commence. Elle va mettre aux prises les services secrets français et néo-zélandais, les gouvernements des deux pays, une poignée d'espions, une organisation écologiste, le secrétaire général des Nations Unies, quelques avocats, un juge, trois ministres et un chef d'état.
En surface, l'affaire est simple. Elle se résume en quelques lignes: la DGSE a neutralisé un navire de l'organisation Greenpeace, qui avait projeté de se rendre sur l'atoll de Mururoa afin de dénoncer les essais nucléaires pratiqués par la France dans le Pacifique. L'opération a été conduite depuis Paris par l'amiral Lacoste, chef des services secrets français. Sur le terrain, elle a été accomplie par deux agents déguisés en touristes suisses – les faux époux Turenge -, aidés par deux équipes dont une composée de nageurs de combat directement responsables du sabordage du Rainbow-Warrior.
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