Pourquoi à chaque film sur Cuba doit-on parler de misère des gens.Il est certain que les cubains rencontre beaucoup de difficultés qui les obligent à vivre dans une certaine simplicité, mais dela à parler de misère … Il faudrait peut être aller voir dans tout les autres pays de la Karayib et surtout d'Amérique tant du sud que du nord. Vous verrez beaucoup de gens sans aucun droit.

Sinon le film reflète bien la cubanité

Karim Dridi promène sa caméra dans Cuba et propose une charmante et enjouée errance dans une ville mythique où se cotoient musique et un mode de vie en passe de disparaître. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce film, mais ce n'est pas bien grave, loin de là, cela permet même de renforcer cette " invitation au voyage " qu'il incarne merveilleusement. Mais Dridi ne signe pas un film de vacances non plus : s'il dépeint parfaitement l'univers de Cuba, sa famille, sa beauté, il s'intéresse aussi (voire surtout) aux personnages qu'il croise et s'attarde sur eux, pour montrer leur misère, leurs souffrances et finalement réussit à brosser un portrait complexe du pays…

Sans être tout à fait aussi réussi que Buena Vista Social Club, Cuba Feliz mérite sa place juste à côté du film de Wim Wenders.