Excellent film que j'ai découvert émerveillé de bout en bout. On pense à bon nombres de films de Giovanni, La scoumoune en particulier. L'exploit est magnifique, autant du côté des protagonistes que de l'équipe qui a fait le film elle même. Pas plus de mots. Qu'est ce que le Noir et Blanc pouvait être beau.
Chef d'oeuvre évident.
Le trou (1960), c'est pour moi deux qualités conjuguées : le descriptif impeccable des psychologies individuelles et de groupe, dans un cadre social et géographique réaliste. J'aime beaucoup l'introduction du film par Jean Keraudy devant -de mémoire- son garage de banlieue. On a l'impression d'y être, de bout en bout. Becker ne nous lâche pas une seconde.
Toutefois, il me semble que Un condamné à mort s'est échappé (1956) est encore plus réussi que Le trou, avec en plus une dimension métaphysique.
J'ai revu L'évadé d'Alcatraz (1979) récemment qui s'approche par moments de la quasi-perfection du film de Becker. Les dernières séquences du film de Don Siegel (après l'évasion, sans que l'on voit les évadés) sont géniales par la gestion de l'espace, des couleurs, et le ton sombre, quasi-nihiliste. L'institution carcérale y est montrée sous un très mauvais jour, les héros sont les prisonniers. Inimaginable de tenir un tel propos aujourd'hui.
Voilà ce que l'on peut dire aujourd'hui à propos de ce film de Becker en ce jour de triomphe absolu de la démocratie française" !
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