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Simone


De Gaulhenrix, le 27 juin 2003 à 19:42

Mais… On a répondu le 27/04 ! Je cite :

"Je ne serai pas aussi sévère que "Dumbledore", mais il est vrai que le film nous laisse plutôt sur notre faim. Pourtant, la satire est amusante. En fait, c'est, me semble-t-il, le sujet du film qui en limite l'intérêt. Il faut tout de même garder à l'esprit l'un des enjeux du film : créer une atmosphère irréelle (d'où notre malaise à nous sentir concerné lors des premières minutes du film) pour mieux montrer que le cinéma est artifice (le film lui-même et l'industrie cinématographique mais aussi les médias et leur influence sur le vedettariat) ; de sorte que le film qui le montre doit être artificiel et jouer sur la distanciation du spectateur par rapport au film. Bref, le propos du film devient le film lui-même et, de ce point de vue-là, il est réussi.

Quant à l'élément "absurde" évoqué par "Alholg", il est bien présent dans "Simone" : il suffit d'évoquer la séquence qui voit Simone au volant d'une voiture conduite en fait par Taransky au mépris de toute vraisemblance puisqu'il est caché sous le tableau de bord ! La séquence est d'ailleurs brutalement interrompue, alors qu'on attend la suite ! Et bien d'autres exemples jalonnent le film : les décors – symboliquement – "vides" des studios, les dialogues et les sentiments convenus ou décalés par rapport à ce qui se passe sur l'écran, etc.

Il va sans dire que, comme dans tout bon film hollywoodien, la fin, qui succède à un rebondissement inattendu, est heureuse… en apparence ! Car « Viktor » (prénom qui signifie ironiquement « vainqueur ») est désormais l'esclave de sa créature et la propre victime de sa manipulation (Cf. l'affiche et les tailles respectives des personnages).


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De Gaulhenrix, le 27 avril 2003 à 15:34
            Je ne serai pas aussi sévère que "Dumbledore", mais il est vrai que le film nous laisse plutôt sur notre faim. Pourtant, la satire est amusante. En fait, c'est, me semble-t-il, le sujet du film qui en limite l'intérêt. Il faut tout de même garder à l'esprit l'un des enjeux du film : créer une atmosphère irréelle (d’où notre malaise à nous sentir concerné lors des premières minutes du film) pour mieux montrer que le cinéma est artifice (le film lui-même et l'industrie cinématographique mais aussi les médias et leur influence sur le vedettariat) ; de sorte que le film qui le montre doit être artificiel et jouer sur la distanciation du spectateur par rapport au film. Bref, le propos du film devient le film lui-même et, de ce point de vue-là, il est réussi.
            Quant à l'élément "absurde" évoqué par "Alhola", il est bien présent dans "Simone" : il suffit d'évoquer la séquence qui voit Simone au volant d'une voiture conduite en fait par Taransky au mépris de toute vraisemblance puisqu'il est caché sous le tableau de bord ! La séquence est d'ailleurs brutalement interrompue, alors qu'on attend la suite ! Et bien d'autres exemples jalonnent le film : les décors – symboliquement – "vides" des studios, les dialogues et les sentiments convenus ou décalés par rapport à ce qui se passe sur l'écran, etc.
            Il va sans dire que, comme dans tout bon film hollywoodien, la fin, qui succède à un rebondissement inattendu, est heureuse… en apparence ! Car « Viktor » (prénom qui signifie ironiquement « vainqueur ») est désormais l’esclave de sa créature et la propre victime de sa manipulation (cf. l'affiche et les tailles respectives des deux personnages). Dernier clin d’œil au spectateur d’un film très caustique !

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Critique


De dumbledore, le 27 avril 2003 à 00:00

Certains films échouent parce qu'ils n'arrivent pas à trouver le bon ton. C'est le cas avec Simone. Le principe est vraiment intéressant, la réflexion sur le cinéma, sur la virtualité et sur la manipulation de l'image est tout à la fois juste et d'actualité.

Seulement, en faisant d'entrée de jeu du personnage du réalisateur incarné par Al Pacino un réalisateur mauvais, manièré, toute l'histoire repose sur une base trop peu solide pour tenir. Vu qu'on le sait mauvais, il n'est pas étonnant que tout le monde ne regarde que la star, normal aussi qu'il en devienne jaloux, etc… Du coup, le phénomène de « starification » qu'il critique comme injuste ne tient pas puisque justement la seule chose à sauver du mauvais film est l'actrice. Si le film avait été bon, et que l'on n'avait retenu que l'actrice, là, oui, il y aurait eu paradoxe…

Il aurait suffi que le réalisateur soit réellement compétent, que ses films soient réellement bons et que finalement son personnage ne soit pas un personnage comique mais sérieux, pour que l'histoire soit passionnante.

En somme, Simone tombe dans le panneau que Truman Show avait évité en faisant du personnage joué par le comique Jim Carrey un être sérieux et dramatique…


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