Le principal intérêt de ce film réside dans l'utilisation d'animation sporadique (pellicule grattée essentiellement) qui intervient comme une sorte de mise en bande-dessinée du film. Le but est évidemment de surligner certains aspects comique.

Toutefois, cette comédie n'est pas vraiment drôle. Le principe est pourtant sympathique (pour hériter une jeune femme dépensière doit faire croire à la riche tante qu'elle est encore mariée à son premier époux… alors qu'elle est divorcée et remariée). Seulement le film n'exploite pas la finesse possible de cette situation et recourt à des gags forts lourds et rarement drôles.

On retiendra toutefois Oliver Hardy qui s'affiche ici dans un rôle inhabituel, bien loin du sadique. Il joue en réalité l'inverse : le naïf un peu bêta, amoureux et stupide.

La réalisation n'apporte rien, au contraire. Elle est d'une étonnante mollesse. Elle est sans inventivité ni pertinence, aussi bien dans le rythme que dans les cadres.