LE BOSSU (Delannoy 1944)

Je crois bien que la version de ce film (1944) a été diffusée en DVD. Je support est évidemment meilleur, mais il ne semble pas qu'il y ait une restauration. J'aimerai savoir ce que le correspondant veux dire par "la fin amputée". J'ignore évidemment d'où provient le document, VHS sans doute, auquel il se réfère. Mais j'ai une version VHS et une version plus récente sur DVD, il me semble bien que ce sont les deux mêmes.

Pendant très longtemps j'ai cru également que la version de Jean DELANNOY avait été tournée en deux époques. Mais il semble bien que c'était une ce ces fantaisies dont la mémoire a le secret. C'est, me semble-t-il, la meilleures des adaptations de l'ouvrage de Paul FEVAL, en dépît des excès de Pierre BLANCHARD, il est vrai plus acceptable dans une oeuvre ouvertement mélo. Mais il est indispensable de citer la version de 1997 de Philippe de BROCA, avec une pointe d'humour, un rythme soutenu, des dialogues très neufs (de Jean Cosmos, sauf erreur) et des scènes qui ne figurent dans aucunes des autres versions : le mariage au château de Caillus, la longue et nécessaire introduction de l'ordre de trente cinq minutes, qui expose les motifs de l'amitié établie entre Nevers et Lagardère – les autres versions, qui ont cru devoir s'en abstenir, n'ont jamais apporté d'explication à ce paradoxe – et la très belle scène en montagne, dans des paysages superbes, lorsque que le duc de Nevers fait de son compagnon le chevalier de Lagardère.

Mais soyons honnêtes, la version HUNEBELLE (1959), très souvent diffusée, n'est pas déshonorante, même si elle ramène à des proportions plus humbles : l'opposition entre le héros valeureux (Lagardère-Jean MARAIS) et le faire valoir habile et finaux (BOURVIL, excellent) qui éliminait du coup Cocardasse.

Il reste une version VHS de René STI (années 30) dont il m'a été donné un jour, par hasard, de connaître le comédien qui jouait Lagardère. Mais son nom m'échappe. Le boîtier de la cassette annonçait "2 heures", mais le film se contentait d'une heure trente cinq. Erreur sur le boîtier ? Version raccourcie pour quelque raison inconnue ? je n'ai pas de réponse. Passons sur les versions TV, le plus souvent mineures et oubliables, qui ont souvent trahi l'esprit du roman de Paul FEVAL.

C'est, à mon avis le film le plus marquant de Pierre Blanchar (je ne sais plus si, à l'origine, il n'avait pas été tourné en 2 époques ?…) Ce film a été proposé d'abord en cassette, puis ensuite en DVD.Dans les 2 cas il n'était pas plein écran, le son était médiocre et il était amputé, surtout à la fin. C'est très dommage. Aussi je formule le souhait de voir un éditeur s'intéresser à ce film trouver une copie complète et la restaurer entièrement avant de la mettre sur le marché.(en extrapo- lant ce serait merveilleux de la voir colorisée, mais ceci n'est qu'un rêve personnel)