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Le plus fellinien des films de Fellini ?


De Frydman Charles, le 21 mars 2022 à 12:14
Note du film : 6/6

Giulietta Masina devait avoir 34 ans à la sortie du film. Mais avec son 1 m 57 aux côtés d'Anthony Quinn et son 1 m 85 ,sa simplicité d’esprit dans le rôle de Gelsomina on dirait une enfant "Gelsomina : « le visage énigmatique de l’enfance »"  ! Zampano la présente comme sa femme lors des spectacles ou sa partenaire auprès d'une amie, mais aucune tendresse, aucun amour entre eux. Gelsomina éprouve un sentiment pour Zampano qui reste indifférent .J’étais petit lorsque le film est sorti, et ma mère avait été marquée par la tête d'artichaut de Gelsomina : répliques du film Vers 1h et 1 h 05 mn : "Tu as une drôle de tête, tu sais. Tu es vraiment une femme ? On dirait un artichaut.", "…Et toi aussi, tu sers à quelque chose avec ta tête d'artichaut" . A voir ce soir 21 mars 2022 sur Arte


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De Nadine Mouk, le 22 janvier 2016 à 16:56
Note du film : 6/6

Quels comédiens inoubliables! Anthony Quinn est monumental. Il semble être né pour incarner cet hercule bourru et brutal, qui ne se découvrira un cœur que trop tardivement. Un regret tout de même comme déjà spécifié sur ce fil : la voix française de l'acteur ne fait pas le poids vis-à-vis de l'ensemble de cette œuvre fantastique. Ce n'est pas la voix de Henry Djanik, son doubleur officiel que l'on entend et c'est fort dommage. A l'opposé (et quarante centimètres en dessous), Giulietta Masina, son sourire gourmand et sa "tête d'artichaut" (Fellini est gonflé de faire dire ça à l'écran à propos de sa compagne!). Un personnage unique dans l'histoire du cinéma, lunaire, angélique, déchirant, qui rappelle parfois sous son maquillage de Pierrot celui de Jean-Louis Barrault dans Les enfants du paradis, ou même Chaplin dans Les feux de la rampe. Sacrées références ! Longtemps après la fin du film vous aurez en tête sa façon de dire "Zampano !" et les échos de sa trompette. Parce qu'il y a aussi la musique immortelle de Nino Rota.

Totale réussite, La strada s'inscrit incontestablement parmi les chefs-d’œuvre absolus du cinéma mondial. Un film d'une rare intensité émotionnelle, le beau travail de mise en scène de Federico Fellini renforce le coté noir et désespéré de l’œuvre. L'Italie néo-réaliste est tragiquement représentée avec ses personnes pauvres et marginales, l'univers des gens de la route et des saltimbanques qui l'arpentent également. Ce film est d'une force symbolique, on rit et on pleure. Richard Basehart est très bon, même excellent. Il est la mouche d'un coche qui n'en avait pas besoin. Il le paiera de sa vie de fou, Monsieur le fou … Mais dans ce film éblouissant, je crois que chaque pierre, chaque caillou de La strada a du talent ! Immense ! Énorme  !


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Dommage que Fellini...


De droudrou, le 20 août 2007 à 22:49

la définition de notre ami Gaulhenrix pour qualifier Fellini me paraît tout à fait conforme à ma propre vision.

Quant à la Strada, c'est bien, c'est très bien, c'est tout à fait conforme à un cinéma de l'époque de sa sortie. Mais, Giulietta Massima est effectivement à supporter tout autant, d'ailleurs, qu'Anthony Quinn… Ca fait quand même un bail que j'ai vu le film et, ma foi, pourquoi pas le revoir…


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De Gaulhenrix, le 20 août 2007 à 00:17

Fellini représente plutôt, pour moi, le cinéma populaire et charnel, voire sensuel, porteur de visions oniriques et métaphoriques ; intelligent, sans doute, mais sans être intellectuel.


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