Dans cet épisode (de 1h15), le petit Léo, orphelin maladroit, passe par une porte dimensionnelle et atterrit dans le monde de Tabaluga. Ce monde est divisé entre le monde vert et celui des glaces. Dans ce dernier monde, l'affreux bonhomme de neige rêve d'anéantir le monde vert. L'arrivée de Léo, avec sa maladresse habituelle va causer de sacré dégâts et mettre en péril le monde vert.
L'histoire de cet épisode est à la fois ludique et bien rythmé. On assiste ainsi pendant tout le film à un montage parallèle entre deux mondes. Le monde vert de Tabaluga et celui de Léo, notre monde. Comme toujours le montage parallèle permet de dynamiser l'action.
Le film comporte tout ce qu'il faut pour sa cible, les enfants de 3 à 5 ans. Tout d'abord, des personnages avec lesquels on peut facilement s'identifier – Léo en l'occurence, maladroit et mal aimé qui gagnera l'amitié de Tabaluga et qui finira par se faire adopter par des parents aussi maladroits que lui. La morale de l'histoire est claire et positive : malgré sa maladresse, on peut toujours se faire des amis et l'amitié est importante. Le méchant (le bonhomme de neige) est vite ridicule et drôle, permettant de dédramatiser sa méchanceté.
Le personnage de Tabaluga joue le rôle de double positif et sublimé de l'enfant, capable de toutes les actions que la maladresse de Léo empêchent l'enfant d'accomplir. D'ailleurs la taille et le dessin du dragon le rapproche de celui de l'enfant, ayant la même taille que Léo et constitué de courbes, tout en rondeur en somme.
Le seul reproche que l'on pourra faire au film est son dessin. Il assume le strict minimum. Pas d'ombre, pas de texture, juste du trait plein qui fait très bd… L'animation nous a habitué à mieux.
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