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Beau film du regretté Claude Miller


De Pianiste, le 11 mai 2014 à 22:46

Quel plaisir de retrouver l'émouvante Charlotte Gainsbourg qui du statut d'effrontée est devenue voleuse. En effet, après L'effrontée en 1985, la lolita du cinéma français revient en 1988 dans La petite voleuse. Toujours cette mine boudeuse et cet air de porter toute la misère du monde sur ses fragiles épaules. Comme il a très bien été dit précédemment, le film retranscrit à merveille l'atmosphère de l'époque. Ce qui n'était qu'une sorte de jeu devient très vite une obsession pour elle. Elle vole tout et même, dans une certaine mesure, l'amour dont elle est en manque. Un film sur l'adolescence qui est un vrai bol d'air pur….


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De Arca1943, le 8 avril 2012 à 16:18
Note du film : 5/6

Nous discutions des films du récent disparu Claude Miller et voilà que mon club vidéo vient de recevoir celui-ci parmi ses nouveautés.

Sur un scénario de François Truffaut et avec une très juvénile Charlotte Gainsbourg dans le rôle éponyme, ça nous raconte les tribulations d'une ado kleptomane du début des années 50 qui va devenir voleuse. Je dis bien "kleptomane" car au début, elle a beau venir d'un milieu très modeste et piquer aussi quelques sous pour le cinéma, elle est principalement occupée à thésauriser son butin – montres, colifichets et babioles de toutes sortes – sous son lit, comme une petite pie voleuse. C'est plus tard, en prenant sur le fait un jeune voleur de son âge, que son, euh, avenir professionnel se dessine.

Et savez-vous quoi ? Ce film est excellent. Cette France de 1950 me semble habilement reconstituée et les moeurs des personnages ne sont vraiment pas de 1988. La photographie de Pierre-William Glenn y contribue certainement, de même que les chansons et les bandes d'actualité insérées de loin en loin. L'épisode de la maison de redressement pour filles tenue par des bonnes soeurs – pardon, par des religieuses – m'a semblé particulièrement crédible. Quand elles sont de sortie, les jeunes délinquantes en casaques grises traversent le village en rang et en chantant en choeur « Qu'est-ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle… »

Ce n'est pas un film d'intrigue mais plutôt de tribulations, une sorte de bildungsroman pour jeune chenapane. La jeune Gainsbourg trimballe à travers tout ça son timide menton et son regard fuyant de voleuse. Le larcin final – où pour une fois elle ne fait que reprendre ce qui lui appartient – est un joli point tournant vers la vie adulte.

Un film attachant et très réussi.


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