On chute très nettement par rapport aux deux premiers épisodes. La Cage aux folles III conserve pourtant des petits moments réussis, qui empêche au spectateur toute haine.
Il y a ce passage de la série mythique ou Michel Galabru débarque avec un fusil dans la cage aux folles pour tuer Zaza en train de jouer la Reine des abeilles.
Mais c'est surtout dans les passages les plus graves du film que La Cage aux folles III est réussi. On reconnait bien là la trace d'une production franco-italienne. La trace comédie italienne. Les deux premiers épisodes gardaient des moments, des touts petits moments de retenu, déjà évoqué dans les précédents fils de discussion de La cage aux folles. Ici le film est très italien, car le film s'avère parfois plus émouvant que drôle. Notamment ce fabuleux passage ou Michel Serrault (plein de justesse) rejoint en pleine nuit, sur une magnifique musique de Ennio Moriconne, la femme qu'il est censé épouser, sur le port de Saint-Tropez.

Un mauvais film oui ! Mais pas un vrai nanar.

Je l'ai lu hier soir. Un remake de La cage aux folles est en préparation avec Clavier et Bourdon.