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Avis


De vincentp, le 5 février 2012 à 22:30
Note du film : 5/6

4,8/6. On se dit avoir affaire à un récit académique par la forme et le fond, si typé de la fin des années trente (1939), avec les violons de Alfred Newman rythmant les épisodes d'un mélodrame un peu daté… On manque de s'endormir, mais une séquence nous réveille (les danseurs de l'aristocratie vus au travers d'une fenêtre par les deux principaux protagonistes du récit). Le mélodrame reprend son train-train. On n'y croit pas trop. Puis à nouveau de grands moments. A la 57° minute, Laurence Olivier et Merle Oberon tournés vers la caméra et le spectateur, situés sur deux plans différents, échangent de simples propos. Puis à nouveau des images vues au travers d'une fenêtre. Alliée à la photographie magnifique de Gregg Toland, gérant de façon sophistiquée la profondeur de champ, la mise en scène de William Wyler produit alors des instants forts, sublimes, modernes. Un système cinématographique très élaboré semble se mettre en place en direct sous nos yeux. Exploration par l'image et le son des pensées intimes des personnages, sollicitation de l'imaginaire du spectateur pour traverser des espaces clos et expliciter les aspects intimes de ces personnages. Des aspects déjà en gestation dans Jezebel, oeuvre qui précède chronologiquement Les hauts de Hurlevent dans la filmographie de William Wyler.

Les balbutiements et l'avènement d'un cinéma de très grande qualité (celui qui va porter au sommet William Wyler au cours des années quarante et cinquante), d'une rare finesse et intelligence, et encore aujourd'hui très moderne.


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De droudrou, le 29 septembre 2006 à 19:58

C'est d'après un roman de Daphnée du Maurier.

C'est un grand film de Wyler qui n'a pas fait que Ben-Hur. Dans sa filmographie, il y a des choses très intéressantes. Ce qu'il y a c'est que, comme toujours, les hasards de la distribution n'ont pas toujours été bons. Il y a aussi une certaine complaisance du public qui parfois, et à une époque, fait que le film piétine et que, soudainement, on le redécouvre.

C'est bien dommage qu'il faille attendre parfois bien longtemps mais si l'oeuvre est reconnue, au moins, on ne peut plus alors faire de reproches.


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