Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Un portrait bien fait de Massoud l'Afghan


De vincentp, le 14 août 2013 à 08:19
Note du film : 5/6

Bonne analyse de Dumbledore. Oui, c'est un bon résumé du conflit afghan entre 1981 et 1997, avec comme figure centrale du documentaire, le fameux commandant Massoud. J'ai cru comprendre (à confirmer), un peu étonné, au détour d'un commentaire, que des généraux soviétiques étaient les propres informateurs de Massoud au moment ou celui-ci "menait sa guérilla" (mais contre qui et quand ?). En tous cas, on croit comprendre que les Russes soutiennent en 1997 Massoud dans sa vallée du Panshir (en lui apportant quelques armes) contre les taliban soutenus par les Pakistanais et les Américains (?). Mais rien n'est clair visiblement sur ce terrain, entre tadjiks (comme Massoud), pachtounes, et autres ethnies… soutenus pour certaines (on ne sait dans quelle mesure) par l'étranger. Quelle pétaudière (cf ces interminables palabres entre chefs de tribus)!

Nous, on a un chômage massif et des déficits publics; mais les Afghans en 1992-1993 n'ont pas d'économie, encore moins d’État. La guerre est omniprésente. Chaque homme porte une arme, prêt à en découdre avec l'ennemi. En 1997, les Afghans se combattent à l'entrée de la vallée du Panshir. Les images de ce documentaire, de toute beauté, décrivent les paysages, des champs au fleuve qui coule du sommet vers le bas de la vallée, la vie au quotidien des habitants, leur hospitalité au milieu des chars soviétiques abandonnés (il n'y a pas de mise à la fourrière sur place!). Des images de combat également sur la ligne de front, près de l'aéroport de Bagram. Quel gâchis se dit-on concernant un pays à la culture millénaire, et doté d'un certain potentiel économique. Un documentaire de référence (de 1998), avec les quelques limites de forme énumérées par Dumbledore.


Répondre

De dumbledore, le 26 décembre 2002 à 00:00

"Massoud l'Afghan" est l'occasion pour le réalisateur, Christophe de Ponfilly, de clore presque 20 ans de reportages en Afghanistan en brossant un portrait touchant de Massoud. Il le fait avec un mélange d'admiration et de défaitisme. Sa narration qui mêle des images qu'il a prise en vidéo lors de son dernier voyage (1997) et ses reportages (super 8mn, 16mn) précédents (datant de jusqu'il y a 16 ans) renforce ce côté terrible d'une lutte sans fin, sans aide. Désespérée, certes, mais tellement vitale. On peut ne pas aimer la voix off un peu trop écrite, un peu trop larmoyante, trouver le film un peu long. Mais l'important, c'est que le film est traversé par la sincérité et l'humanité de son auteur…


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0091 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter