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Derrière la façade des apparences, la réalité


De Nadine Mouk, le 7 juillet 2019 à 19:06
Note du film : 6/6

Bon ben…..Même cause, même punition que pour l'invraisemblable vérité. Un pur régal ! "Les acteurs prennent vie, leurs aventures touchent le spectateur par un subtil alliage de drame et de comédie" . Alliage qui, dans un premier temps peut gêner quelque peu. Tout comme la voix du narrateur, par exemple. Et puis on se dit que, malgré les "horreurs de la guerre", la vie est quand même là… La vie avec ses rires et ses pleurs . La vie…. J'ai entendu dire qu'on faisait l'amour dans les camps de la mort… Mais, c'est vrai, la gravité l'emporte sur la fin. Juste un p'tit détail, comme dirait notre ami Columbo : Est-ce que John Sturges ne se serait pas inspiré de la toute première partie du film pour sa Grande évasion ? Ou serait-ce mon imagination qui travaille ? En tous cas, encore un bien beau moment de cinéma. Du cinéma travaillé au plus près de cet art magnifique. Nous avons tort, et moi la première, de penser que certaines formes de cinéma nous seraient rébarbatives . J'ai l'impression d'avoir beaucoup de sensations, d'émotions, à rattraper dans ce domaine. Je reviendrai, M'sieur Vincentp, et j'exigerai que, désormais, on ne se moque plus de vos Chefs-d'oeuvre ! Je n'en suis pas encore là, mais on s'en approche….


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De vincentp, le 2 février 2019 à 21:38
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Revu sur grand écran. Très difficile de trouver le début d'un défaut à Stalag 17. William Holden ne fut pas le meilleur acteur de son époque (il a un jeu un peu stéréotypé) mais avec Billy Wilder il se transforme en acteur génial. Un très beau portrait de groupe et d'une époque (de l'humanité ?), porté par une mise en scène de très grande qualité, sobre et efficace. Les acteurs prennent vie, leurs aventures touchent le spectateur par un subtil alliage de drame et de comédie, parfois au sein du même plan ou de la même séquence (ex : "Animal" qui croit apercevoir son idole Betty Grable). Quand le rideau tombe, on se rend compte que c'est la touche sombre et grave qui l'emporte.

Derrière l'apparence de la drôlerie, les enjeux sont graves, à l'image du personnage Schulz, faux brave-homme et vrai criminel de guerre. A mon avis, il s'agit du meilleur film de Billy Wilder, encore meilleur que Assurance sur la mort (revu hier en dvd) et Certains l'aiment chaud (revu avant-hier sur grand écran), deux références dans le film noir et la comédie. Le jeu de Jack Lemmon dans Some Like it Hot me semble avoir un peu vieilli, alors que celui de Tony Curtis reste moderne (et drôle). Globalement, les qualités de ces trois très grands films de Billy Wilder sont tout simplement énormes, ces œuvres étant des pièces d'orfèvrerie.


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