1943. Le jeune Marco Laudato s'engage dans les Brigades Noires de la République de Salo. Pour lui, c’est un chemin jonché de déceptions, d'amertumes et de perplexités de toutes sortes qui l'attend. Un chemin que Marco, fidèle à l'idéal qu'il s'est choisi, suivra néanmoins jusqu'au bout.
Tiro al piccione n'est pas une œuvre de propagande, mais la narration d'un événement humain centré sur la psychologie des personnages, sur leurs idéaux, et sur leurs motivations. Nous avons là un très bon film au rythme soutenu.
Les scènes de combat, les marches en montagne, et les excellentes reconstitutions en font un long-métrage très réaliste. Les acteurs sont également excellents : le personnage principal Jacques Charrier, Gastone Moschin et surtout Francisco Rabal, incarnant un légionnaire fatigué et désabusé qui paiera de sa vie sa décision de déserter.
Montaldo avait choisi de représenter l'époque de la dissolution du fascisme à travers la crise d'un jeune "republichino". La critique de gauche, à l'époque, ne fut pas tendre pour le film et son auteur, les taxant d'ambiguïté. Le film est résolument antifasciste, les bons sont d'un côté, les méchants de l'autre, ne serait-ce que par les buts poursuivis et les méthodes employées. Mais l'attention de Montaldo se porte essentiellement sur les individus dont il se plaît à faire ressortir les caractéristiques profondément humaines : la persévérance, la foi, la déception et la peur. "Pour ceux qui avaient vingt ans et qui ne connaissaient encore rien de la vie, il n'était pas facile de faire les bons choix. Devenir un homme était terrible."
Cette édition combo (DVD&Blu-ray) du film en version restaurée, comprend une interview de Giuliano Montaldo d’une trentaine de minutes, et un livret approfondi de 16 pages, en italien uniquement.
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n'est pas une œuvre de propagande, mais la narration d'un événement humain centré sur la psychologie des personnages, sur leurs idéaux, et sur leurs motivations. Nous avons là un très bon film au rythme soutenu. 
et surtout 
incarnant un légionnaire fatigué et désabusé qui paiera de sa vie sa décision de déserter. 
avait choisi de représenter l'époque de la dissolution du fascisme à travers la crise d'un jeune "republichino". La critique de gauche, à l'époque, ne fut pas tendre pour le film et son auteur, les taxant d'ambiguïté. Le film est résolument antifasciste, les bons sont d'un côté, les méchants de l'autre, ne serait-ce que par les buts poursuivis et les méthodes employées. Mais l'attention de