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Critique


De vincentp, le 4 décembre 2009 à 21:13
Note du film : 5/6

4,8/6. Effectivement, les prises de vue de Vilmos Zsigmond (alliées à la mise en scène de Rydell -probablement un travail en commun)- sont de grande qualité. Souvent les personnages sont représentés au milieu d'un décor naturel urbain immense (Central Park, vu depuis un appartement situé en étage). Ou bien leur solitude est représentée par des plans les montrant seuls dans le stade immense et désert (idée qui fut développée en son temps dans La garçonnière par Billy Wilder, par exemple). On sent vivre la ville, grande ou petite, et ses habitants.

L'histoire aussi est intéressante, allant dans des directions inattendues (exemple, Rose poursuivant son ami dans un hammam masculin).

Un très bon film urbain, sur une époque (celle des hippies), des personnages excentriques, sans être toutefois forcément un grand film (ce sera une question d'appréciation).

On peut ajouter que cette histoire semble avoir fortement inspiré celle de La môme (lequel se situe un ton nettement en dessous sur un plan artistique).


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De dumbledore

The Rose est sans conteste le film musical par excellence, un modèle du genre. Un film comme Presque Célèbre lui doit beaucoup, reprenant le principe d'un road-movie musical allant de ville en ville, de tube en tube. Mais The Rose, ce n'est pas seulement la musique, c'est surtout un personnage magnifiquement incarnée par une Bette Midler éblouissante (et écrit notamment par Michael Cimino).

Le personnage est tout à la fois complexe et touchant. Mal embouchée, vulgaire, moche, insupportable, elle reste toutefois profondément humaine. L'idée forte de son personnage, c'est qu'épuisée dans la vie quotidienne, dépressive, Rose devient une autre personne une fois qu'elle est sur scène. L'énergie, la vie afflue en elle et la transforme en une pile de 1000 volts.

Le film est aussi servi par une mise en scène toute en efficacité de Mark Rydell, qui sait être très précis tout en restant effacé. Aidé par une très belle et intéressante lumière de Vilmos Zsigmond, il joue sur les vertiges, l'enfermement de son personnage, utilisant les cadres avec intelligence…


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