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Voici les derniers messages de ce forum :

Presque à part chez Mocky


De verdun, le 16 septembre 2015 à 21:12
Note du film : 6/6

Oui Mocky, l'inégal, l'imprévisible, le foutraque, a signé ici un quasi-sans faute (seul un stock-shot lors de la scène de chasse jure un peu): c'est un film assez remarquable, digne du meilleur Chabrol dans son suspense matiné d'une critique féroce de la bourgeoisie. Noiret, souvent si attachant, fournit une superbe composition de notable salaud.

Ca commence comme un Mocky traditionnel, avec une certaine dose de fantaisie, puis la machine s'enclenche parfaitement jusqu'à la conclusion.

Le film bénéficie aussi de certains talents du cinéma italien: outre Sordi, un peu histrionique mais parfait en candide, les scénaristes dont Sergio Amidéi et la musique légère de Piero Piccioni.

Bien sûr certains détails ont vieilli (aujourd'hui l'ADN faciliterait la recherche du suspect), et le film pourra sembler aux plus exigeants voisin d'un Boisset ou Cayatte.

Mais c'est le haut du panier. La noirceur va bien à Mocky, dommage qu'il ait fait trop de comédies et pas assez de thrillers. Quelques années plus tard, Noir comme le souvenir sera une réussite du même acabit.


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De Arca1943, le 20 mai 2013 à 18:07
Note du film : 5/6

La gourmandise est un vilain défaut. Comme pour le coffret La Chatte / La Chatte sort ses griffes, un petit malin (privé) propose sur le site internet de la FNAC – site généreusement ouvert aux vendeurs-quidams – Le Témoin pour… 99 euros ! Cette fois, je soupire d'aise car je l'ai déjà dans ma collection (gna gna gna !), mais en tout cas, je dirais que voilà le signal pour l'éditeur que le moment d'en réimprimer d'autres est venu… Ceux qui n'aiment pas les films de Jean-Pierre Mocky en général pourraient être surpris par ce film étonnamment contrôlé et scénarisé au bistouri, grâce également à la chimie de son tandem d'interprètes. (La "scène des aveux" est un véritable morceau d'anthologie).


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Sordi - Noiret - Mocky : du solide


De Impétueux, le 21 novembre 2010 à 10:47

En France, la majorité sexuelle est fixée à 15 ans (16 ans en Suisse, 13 ans en Espagne) sauf cas de vulnérabilité particulière du mineur, écrit également Wikipédia (qui, par ailleurs, n'est pas la référence absolue).

Comment mettre sur le même plan, comme le fait le politiquement correct des types qui couchent avec des adolescentes (il y a quelques années, Gabriel Matzneff pouvait tranquillement raconter chez Bernard Pivot comment il allait draguer des filles de 15 ans à la sortie des écoles) et des tordus absolus qui violent des bébés de quelques mois ?

L'attrait pour les êtres à peine pubères est vieux comme l'humanité et n'a pas toujours été considéré avec la réprobation vertueuse qu'on lui inflige aujourd'hui. Et comme rien n'est simple, si Matzneff pouvait sans difficulté, et en faisant même sourire, de ses très jeunes conquêtes féminines, il n'aurait pas pu dire que, parmi lesdites conquêtes, il y avait aussi des garçonnets !


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De fretyl, le 21 novembre 2010 à 10:33
Note du film : 4/6

Selon l'encyclopédie Wikipédia la pédophilie désigne une attirance ou préférence sexuelle d'un adulte envers les enfants prépubères ou en début de puberté.
Notons que dans Le souffle au cœur le jeune Laurent n'a que quinze ans et est beaucoup plus près de l'enfance que de l'age adulte.

L'attirance exclusive d'un adulte pour les éphèbes (lire le magnifique livre de Frédéric Mitterrand sur le sujet) peut dans certains cas, être aussi considéré comme une forme de pédophilie.


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