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Une science-fiction qui mérite son nom


De PM Jarriq, le 9 mars 2009 à 10:12
Note du film : 4/6

Par ailleurs, sous le simple prénom de "Djimon", on peut reconnaître Djimon Hounsou, le héros de Amistad, dans le rôle d'un des faux Dieux à tête d'acier.


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De DelaNuit, le 8 mars 2009 à 21:31
Note du film : 3/6

Viveca Lindfors, majestueuse et tragique compagne de Stewart Granger dans Moonfleet ! Enfin, on ne peut pas dire qu'on la voit beaucoup à l'écran dans ce film.

J'avoue pour ma part avoir été quelque peu déçu par Stargate. Je trouve que l'idée de départ est bonne, que la première partie du film avec la découverte de la porte des étoiles, l'arrivée dans cet autre monde et sa civilisation inspirée de l'ancienne Egypte était pleine de promesse…

Et puis le reste m'est apparu, au delà des beaux effets visuels, très convenu et manichéen au premier degré. Les gentils et les méchants, les opprimés et les oppresseurs, on a vu cela des centaines de fois… Quel dommage de ne pas profiter de l'idée de départ pour creuser dans la culture et la spiritualité égyptienne sur le fond, alors qu'on en reste à la forme, aux images, décors, costumes… Tous ces Horus, Anubis, Thot futuristes ne sont que des armures ou des colosses robotisés faits pour la bagarre. Que signifiaient-ils ? Qui s'en soucie…

Quant au pharaon androgyne, l'étonnant Jaye Davidson (The crying game), son personnage était une bonne idée… mais complètement sous-exploité. Peu de scènes, peu de dialogues, juste quelques regards… Son personnage n'a pas de profondeur et c'est bien dommage, car la personnalité du méchant dans ce type de film est un élément primordial.

Evidemment, la volonté de faire un film grand spectacle pour tous (ce qui était nécessaire pour rembourser les coûts d'une telle production) interdisait de trop exploiter le thème de son androgynie. Pas de séduction sulfureuse par exemple de la part de ce personnage à l'égard d'un des héros du film comme l'aurait fait la reine des sables Antinéa d'une des nombreuses adaptations de L'Atlantide de Pierre Benoît.

Aucune réflexion non plus sur l'androgynie des anciens dieux païens (Apollon, Dionysos, Ganymède efféminés, Diane ou Athéna garçonnes), qui constituait l'une des expressions de leur différence et leur supériorité sur les simples humains, condamnés à jouer un rôle sexuel bien établi.

Non, on reste à la surface, on se contente de s'inspirer de l'Antiquité pour les images et d'y lâcher des militaires américains, les mêmes qui quelques années plus tard allaient débarquer en Irak avec leurs rangers et tirer dans le tas sans se préocuper des pièces sumériennes uniques au monde du musée de Bagdad ou des ruines de Babylone…

Quant au pharaon androgyne, un missile dans le c… de sa pyramide volante et le tour est joué ! Et bravo pour le militaire américain matcho et homophobe bon teint, vainqueur des basannés païens et androgynes !

Finalement, la série télé Stargate, aux épisodes certes inégaux, ne bénéficiant pas du même budget que ce film à grand spectacle, sera obligée de développer plus d'idée dans ses scénarii… Comme quoi, trop de moyens n'est pas forcément gage de qualité…


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