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Voici les derniers messages de ce forum :

Françoise Seigner s'en est allée


De sophie75, le 14 octobre 2008 à 12:38

Encore un décès dans le landernau cinématographique. La sociétaire de la Comédie Française, fille de Louis Seigner laisse un vide dans le monde du théâtre où elle avait fait la quasitotalité de sa carrière.


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Voilà qui en dit long sur l'Homme...


De Arca1943, le 6 juillet 2008 à 19:49
Note du film : 6/6

Critique radicale de l'individualisme ? C'est possible. Toutefois ce principe antinaturaliste – exprimé par plusieurs autres, et de tous bords (voir plus haut) – est une réplique péremptoire à cette radicale négation de l'individualité qu'est la pensée raciale. « Il y a autant de façons d'être juif qu'il y a de Juifs », disait Hannah Arendt. Elle le disait et pouvait le dire parce qu'elle comprenait que le phénomène de la nationalité n'est en rien héréditaire, et par conséquent recommence avec l'arrivée de chaque nouvelle vie dans le monde. Donc que tous ces phénomènes "collectifs" – ainsi la nationalité, ou encore la citoyenneté (à ne surtout pas confondre avec la précédente à moins qu'on soit natioanliste) – passent et repassent sans cesse par un prisme qui est l'individu…


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De Impétueux, le 6 juillet 2008 à 18:22

Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir. Peu de choses lui manque pour crier : "Je suis libre…" Mais le petit homme ?

Au petit homme, il manque tout. Bien avant de courir, il a besoin d'être tiré de sa mère, lavé, couvert, nourri. Avant que d'être instruit des premiers pas, des premiers mots, il doit être gardé de risques mortels. Le peu qu'il a d'instinct est impuissant à lui procurer les soins nécessaires, il faut qu'il les reçoive, tout ordonnés, d'autrui.

Il est né. Sa volonté n'est pas née, ni son action proprement dite. (…). Le petit homme presque inerte, qui périrait s'il affrontait la nature brute, est reçu dans l'enceinte d'une autre nature empressée, clémente et humaine : il ne vit que parce qu'il en est le petit citoyen.

Le débat lancé par Arca il y a déjà quelques années sur L'enfant sauvage avait dû m'échapper ; le fil du film venant d'être rafraîchi par de nouveaux contributeurs, je dépose – sans esprit polémique aucun – ma petite pierre (et l'on s'en tiendra là, parce que ce n'est pas – du tout ! – du cinéma !).

Cette radicale critique de l'individualisme et du rousseauisme, c'est le début de la préface de Mes idées politiques de Charles Maurras qui, s'il s'égara souvent conjoncturellement, fulgurait souvent d'intelligence…


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