Le lyrisme totalement exubérant des frères Taviani traverse l'Atlantique. On croise assez étonné des italiens en costume trois pièces en plein far-west, à la conquête d'Hollywood… Il ne manque que Don Patillo à la tête de la troupe !
Ce film est un chant à la gloire de l'Italie, de sa culture, de ses valeurs. Comme le cinéma soviétique a pu le réaliser au cours des années trente, pour célébrer la grandeur des bolchéviks. Le propos des frères Taviani n'est guère nuancé, c'est le moins que l'on puisse dire, et repose sur une surenchère mélo-dramatique de tous les instants. On peut vibrer (les frères Taviani ont leur partisans), ou trouver comme moi le résultat ridicule, artificiel et ennuyeux.
On est loin (Arca1943 va être fâché) des nombreux sommets du cinéma italien, commentés par ailleurs sur ce site. Plutôt la manifestation d'un cinéma italien en bout de course. Très loin de la qualité de Il était une fois en Amérique de Leone ou de America, America de Kazan (thématique similaire).
Mais relevons néanmoins la qualité de la photographie (irréprochable). Et suggérons à nos lecteurs de se forger leur propre opinion, car les frères Taviani possèdent tout de même un savoir-faire cinématographique indéniable susceptible d'intéresser les cinéphiles en phase avec leur étonnante psychologie, et leur vision nombriliste du monde.
"Gare au gaffe" est une rubrique dans la revue Première dans laquelle les lecteurs peuvent soumettre des erreurs de raccords.
Evidemment les scriptes que je connais ont cette rubrique en hooooreur
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