Je n'ai pas encore vu un seul très bon film réalisé par Parrish. Les brutes dans la ville est une catastrophe : plusieurs styles s'y entrechoquent (inspirés par Leone, le western spaghetti) de façon désordonnée. Des personnages (Telly Savalas, Al Lettieri) disparaissent sans que l'on comprenne pourquoi. Seule la fin est correcte mais c'est trop tard. L'aventurier du Rio Grande et Libre comme le vent (à un degré moindre) accusent de grosses faiblesses également.
L'affiche de Marseille contrat est susceptible de faire rêver le cinéphile le plus blasé: Anthony Quinn, Michael Caine, James Mason, Maurice Ronet, Marcel Bozzuffi et les belles Alexandra Stewart, Maureen Kerwin et Catherine Rouvel dirigés par le cinéaste de L'aventurier du Rio Grande, une musique de Roy Budd et une photo du génial Douglas Slocombe.
Hélas il faut vite déchanter. Si on peut sauver de belles images de Marseille et Paris, quelques scènes réussies comme la parade amoureuse de Michael Caine et de Maureen Kerwin et des touches d'humour bienvenues, l'ensemble s'avère d'une grande platitude. La faute en incombe principalement à un scénario écrit n'importe comment et à un manque de conviction de certains participants qu'on a connu plus inspirés,Quinn et Mason en tête.
Du coup, Marseille contrat est un film alimentaire qui ne fait que surfer mollement sur le triomphe de French Connection. La présence de Bozzuffi, dans un nouveau numéro de tueur nerveux, ne fait qu'accentuer cette impression.
Que de talents et d'argent mobilisés pour un bien pâle produit !! Un vrai gâchis.
Page générée en 0.0029 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter