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Témoignage


De Nadine Mouk, le 3 août 2019 à 18:19
Note du film : 3/6

Bien alléchante affiche très années 70/80. Prometteuse, colorée, disons même attractive voire ambitieuse. Mais qui cache un film loin du chef-d'oeuvre du film d'aventures que nous aimerions tellement découvrir. Certes, James Coburn , en deux exemplaires puisque la production lui octroie un sosie qui lui sert un peu d'alibi le temps de faire ce qu'il a à faire, un peu comme Manuel Ismora dans Copie conforme. Un James Coburn qui a pris un petit coup de vieux, F comme Flint a déjà onze ans d'âge. Mais ce petit coup de vieux lui va très bien. Signe qu'il fut toujours un beau mec. Je me souviens de lui dans l'excellent Payback, où il frisait ses quatre vingt deux printemps, quelle classe il avait ! De plus, il est peut-être moins alerte, même s'il est loin de se mouvoir comme un bulot. Il possède encore une droite très redoutable ! Pilier de ce film d'aventures, il s'est entouré de personnages qui savent le suivre en beauté. Et d'abord, à propos de beauté, une Sophia Loren absolument resplendissante, le mot est encore en deça de la vérité, qui illumine ce film de façon considérable. Et heureusement, parce que l'intrigue dudit film est mince comme la retraite des vieux, très chaotique et archi prévisible . Et ce n'est pas l'ineffable O.J. Simpson , cabotinant à outrance, qui le rend plus attractif. Wallach ? Pour ce qu'il a faire dans le film, lui ou un autre….Ce n'est pas vraiment mauvais, non, mais on s'attend à mieux et ça ne vient pas…

Les producteurs ont transporté l'intrigue de la chose dans un pays dont on ignore le nom, à moins que je me sois un peu endormie pendant le visionnage, mais tellement exotique et magnifique que rien que pour ça, il faut voir cette oeuvrette. Des paysages à couper le souffle, des fleurs, des fleurs, des fleurs en veux tu en voilà, c'est vraiment un régal . Et à moins d'être homosexuel jusqu' au trognon, Sophia Loren reste la plus belle. Je mets au défi n'importe quel homme normalement constitué de prétendre le contraire, à moins que je ne sois une lesbienne qui s'ignore. Hélas, elle est Toi le venin dans cette escapade au paradis. Elle joue sur plusieurs tableaux cette beauté létifère.

Alors, ça pète de partout, ça se poursuit entre deux bouquets sublimes, ça casse quelques dents, quelques côtes, ça trahit, ça rit, ça pleure, ça montre ses cuisses, bref, ça remplit honorablement le cahier des charges. Mais je le redis, pas de quoi fouetter un chat. Par contre, à la fin, l'apparition de Victor Mature pour trente secondes et une seule réplique est un instant très émouvant. Rendez vous compte : Victor Mature …Une légende qui se faufile (un gros chèque ?) dans cette aventure . C'est comme si on voyait apparaître Marlon Brando à la fin de Pleure pas la bouche pleine. On en resterait coi ! L'arme au poing est un film distrayant, guère plus, même si beaucoup trop de scènes bien téléphonées quand même. Mais ne boudons systèmatiquement pas notre plaisir, malgré une certaine déception qui l'emporte …Mais vite vu, vite oublié !


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De Wolf Larsen, le 31 décembre 2005 à 09:18

Michael Winner n'a pas inventé l'eau tiède, mais ses polars des années 70 ont pris une valeur de témoignage. Je verrais bien ce Firepower qui m'a échappé (Coburn, Wallach, Loren, c'est pas mal !) et aussi "Le cercle noir", datant de '73, un thriller mafieux situé en plein trauma vietnamien, en pleine période hippie, où Charles Bronson joue un flic plutôt facho, pris dans une guerre des gangs. Sûrement pas un classique, mais vu que tous les autres films du tandem Winner-Bronson sont sortis en DVD, celui-ci devrait aussi voir le jour.


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