L'influence directe de True lies est claire et nette, mais on reconnaît aussi le glamour bidon du Mission: impossible de John Woo, dans la façon de filmer les stars et les fusillades. Ici, Lara Croft est mariée à la poupée Ken, ils sont beaux, musclés, jouent comme des cochons, et tout le monde semble content.

Le scénario est tellement déconnecté de toute espèce de réalité, qu'on n'arrive jamais à s'impliquer, même dans les scènes d'action, qui s'enchaînent de façon routinière. Le film est une bande-démo pyrotechnique, jamais rehaussée par Pitt, dont les deux expressions commencent à lasser, et Jolie, qui n'a aucune présence. Quand arrive l'affrontement final, dans le grand magasin désert (pourquoi ???), on en a déjà tant vu, qu'on s'assoupit carrément.

Le personnage de Vaughn vit avec sa maman, qu'on ne voit jamais. Est-ce un clin d'oeil au rôle de Norman Bates, qu'il reprit piteusement dans le remake de Psycho ? Parmi les seconds rôles, effacés, réduits à de quasi figurations, on reconnaît l'assistante du Dr. House, et la procureure de Special victims unit. C'est anecdotique, mais ça aide à passer le temps…

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